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 La juste valeur : un serpent de mer depuis bientôt quinze ans


Sonia BONNET-BERNARD
Vincent GROS
René RICOL Président du cabinet Ricol, Lasteyrie et Associés et président de l'IFAC ;
Associée au cabinet Ricol, Lasteyrie et Associés
La juste valeur est dénoncée par beaucoup comme étant porteuse de volatilité artificielle et susceptible d'amplifier l'incohérence des marchés. Elle est soutenue par d'autres comme étant seule capable de rendre compte de toute la réalité de l'entreprise y compris de ses engagements hors bilan et de ses instruments financiers. En revenant sur la définition de la juste valeur, la place des instruments financiers dans cette comptabilisation et les possibles impacts de la juste valeur sur la volatilité des marchés, cet article tente de recrédibiliser le recours à de tels instruments, améliorant la transparence de l'information financière grâce à la mise en œuvre de règles harmonisées pour leur comptabilisation et leur évaluation.