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Revue d’économie financière
REF 101 Le risque systémique (2)

Repenser la supervision

publication : mars 2011 218 pages

 Le risque systémique

Introduction Accès gratuit


Hans-Helmut KOTZ Gilles VAYSSET
La régulation des activités financières – ainsi que sa nécessaire coordination internationale – visait à l’origine à garantir la sécurité et la solidité des grandes banques, celles exerçant une importante activité transfrontière. Elle revêtait donc surtout une dimension institutionnelle (par opposition à fonctionnelle). À cet égard, nous avons bien évidemment à l’esprit le dispositif de Bâle I…

 Étendre le champ de la surveillance

Quel champ pour la régulation bancaire et financière ? Accès gratuit


Pierre-Henri CASSOU
Classification JEL : G01 G18 G28

Constatant que les réformes du système bancaire et financier entreprises à la suite de la crise financière ont porté surtout sur des aspects prudentiels, l’auteur note que la question relative au champ d’application des normes et de la surveillance reste pendante. Que ce soit à l’intérieur de l’UE ou entre l’UE et les États-Unis, les disparités sont très marquées. Or cette situation nuit au développement harmonieux des marchés et à la stabilité financière. L’auteur plaide donc une extension assez large du champ d’application des réglementations pour éviter, notamment, le développement du shadow banking.

Assurance, stabilité financière et risque systémique Accès gratuit


Philippe TRAINAR
Classification JEL : G01 G22 G28

La débâcle des monoliners et le sauvetage d’AIG par l’État américain en 2008 ont pu laisser penser à certains que nous avions là la preuve que l’assurance était systémique. Mais cette conclusion repose sur un double contresens : ce n’est pas parce que l’assurance peut être victime d’une crise systémique que l’opération d’assurance est de nature systémique ; de même, ce n’est pas parce qu’un assureur peut être à l’origine d’un risque systémique à raison de ses opérations bancaires ou quasi-bancaires que l’opération d’assurance est de nature systémique. Comme on le montre dans l’article, l’opération d’assurance n’est pas, par nature, systémique. Ce qui ne veut pas dire que la défaillance d’un gros assureur ne puisse pas avoir des conséquences économiques importantes, au même titre que la défaillance d’un gros constructeur automobile ou de toute autre grande entreprise. Ceci a des conséquences importantes sur l’architecture de la régulation prudentielle de l’assurance et sur son articulation avec la régulation bancaire. Il va de soi qu’un risque financier important ne constitue pas, en soi, un risque systémique et que les deux risques, même s’ils ont des recoupements, ne sauraient être confondus, notamment dans une perspective prudentielle.

Les marchés de produits dérivés de gré à gré et la question de l’accès aux banques centrales des contreparties centrales Accès gratuit


Daniela RUSSO Gertrude TUMPEL-GUGERELL
Classification JEL : G18 G23 G28

L’agitation du marché financier a souligné le rôle joué par les marchés dérivés de gré à gré dans la stabilité financière. La crise a notamment mis en lumière les faiblesses des marchés de gré à gré qui ont contribué à l’augmentation du risque systémique. Le G20 a donc demandé des réformes, appelant notamment à l’établissement de contreparties centrales (CCP). Cet article étudie l’importance des contreparties centrales dans la stabilité systémique, dont il est indispensable de renforcer la résilience. À cet égard, les auteurs étudient plusieurs options possibles pour permettre aux contreparties centrales d’accéder aux services des banques centrales. On peut conclure qu’à l’heure de concevoir les services et instruments qu’une banque centrale pourrait offrir aux contreparties centrales, elle devra tenir compte de nombreux aspects, dont la stabilité financière et ses conséquences sur la politique monétaire.

Des effets théoriques de l’introduction d’une contrepartie centrale pour l’organisation des marchés otc Accès gratuit


Valère FOUREL Julien IDIER
Classification JEL : G15 G18 G23

Cet article recense et analyse les différents avantages et inconvénients que peut présenter l’instauration d’une chambre de compensation centrale pour les marchés OTC, notamment en termes de gestion des risques de contrepartie, systémique, de transparence et de liquidité. Nous regardons dans un premier temps en quoi les coûts de transaction sont affectés par la mise en place d’un tel organe de mutualisation des risques. Les conséquences de la présence d’une CCP sur la liquidité et la transparence des marchés sont ensuite analysées. Par la suite, nous discutons les différents risques encourus par la CCP (risque de concentration, asymétrie d’information, aléa moral et sélection adverse) et en dégageons quelques recommandations quant aux règles de fonctionnement et d’accès à la CCP. Nous concluons cette étude par quelques remarques sur l’opportunité de créer une CCP pour le marché particulier des CDS.

Quelles réformes pour l’industrie de la notation financière ? Accès gratuit


Norbert GAILLARD
Classification JEL : G15 G18 G24
Les agences de notation sont sous le feu des critiques, faute d’avoir pu prévoir les crises financières depuis la fin des années 1990 et d’avoir su maîtriser les risques de conflits d’intérêts en matière de notation des instruments financiers structurés. Cet article fait le point sur le chantier actuel des réformes de l’activité de la notation et propose plusieurs pistes de réforme. Cinq points font l’objet d’une attention particulière : i) la place des notations dans les réglementations financières, ii) la concurrence au sein de l’industrie de la notation, iii) les conflits d’intérêts, iv) le contrôle des méthodologies et des processus de notation, v) la responsabilité civile des agences.Cet article considère que des alternatives aux notes souveraines sont possibles. Il recommande une supervision plus étroite des notations de produits structurés et propose une nouvelle réglementation pour lutter contre les conflits d’intérêts. Il conclut en affirmant que les investisseurs doivent « réinternaliser » l’analyse du risque de crédit.

Les hedge funds : quelles implications en termes de risque systémique ? Accès gratuit


Sabrina KHANNICHE
Classification JEL : F4 G15 G23
La gageure de rendements exceptionnels conduit les hedge funds à prendre des positions sensibles aux risques extrêmes dans des marchés complexes. Ils sont alors sources de risque systémique. En outre, un ensemble de facteurs font des hedge funds des propagateurs de risque systémique. Ils ont un réseau dense de contreparties exposées à leurs pertes, les pannes de liquidité dans leurs marchés habituels de financement les amènent à procéder à des ventes de détresse d’actifs, ce qui est d’autant plus probable qu’ils détiennent des titres illiquides.

 Réévaluer le risque

Performation et surveillance du système financier Accès gratuit


Christian WALTER
Classification JEL : B4 C4 G11 G20
La surveillance du système financier doit inclure la prise en compte de l’impact des outils de gestion et en particulier ceux qui contiennent une représentation du risque. Véritable machinerie de la finance professionnelle, les outils de gestion transportant une représentation du risque ont un impact à la fois organisationnel (les procédures de contrôle), institutionnel (les normes de régulation internationale), technique (les méthodes d’évaluation) et cognitif (les manières de penser l’incertitude pour s’en prémunir). Le façonnage des activités financières par les outillages techniques et mentaux est appelé « performation » du système financier. Il est de première importance de mieux comprendre le rôle joué par la performation dans la crise financière de 2007-2008 pour se prémunir contre des crises futures.

La réévaluation du risque de solvabilité et de liquidité : le point de vue du superviseur Accès gratuit


Danièle NOUY
Classification JEL : G21 G28
La crise financière a révélé la nécessité de renforcer Bâle II sans remettre en cause ses fondements. Plus que jamais, il s’agit de mettre l’accent sur les risques bancaires et d’encourager les banques à améliorer leur capacité de mesure, leur gestion et leur couverture de ces risques. Les nouvelles mesures décidées dans le cadre de Bâle III s’organisent autour de plusieurs axes : améliorer la qualité et le niveau des fonds propres, améliorer la couverture des risques pris au titre des opérations de marché et de titrisation, et mettre en place un dispositif de mesure, de suivi et de couverture du risque de liquidité. Le Comité de Bâle a également décidé de tester un indicateur qui limiterait l’effet de levier et engagé une réflexion pour réduire la cyclicité des activités financières et le risque systémique.Le paquet Bâle III s’avère ainsi constituer un ensemble très dense de réformes. La concrétisation des efforts entrepris dépendra cependant en partie de la volonté de tous les pays de mettre en œuvre la réforme de façon cohérente. Il est donc important que les dispositifs de coopération européenne et internationale assurent la cohérence de la supervision, tant macroprudentielle que microprudentielle, à l’égard des institutions financières comme entre pays, afin de construire le système financier stable et solide de demain.

Faut-il réglementer distinctement les différentes activités bancaires ? Accès gratuit


Michel DIETSCH Joël PETEY
Classification JEL : E51 G21 G28
Les marchés financiers jouent désormais un rôle central dans le financement des banques. En effet, l’évolution de la structure de l’épargne a rendu ces dernières davantage dépendantes des ressources collectées auprès d’autres institutions financières. Mais la crise de liquidité de 2007/2008 a souligné la fragilité de ce cadre et les excès de l’effet de levier. La refonte du dispositif réglementaire (Bâle III), en cherchant à assurer la stabilité du système bancaire, impose des contraintes nouvelles sur la fonction de transformation remplie par les banques. Or la banque est une institution qui maintient un équilibre fragile et complexe entre la production de liquidité pour l’économie et de financement à long terme de clients qui dépendent entièrement d’elle. Après avoir présenté les fondements de la spécificité de la production bancaire, cet article analyse les effets potentiels des nouvelles exigences réglementaires sur cet équilibre et sur la capacité des banques à financer l’économie.

Organiser à froid les règles de la liquidité entre banques et banque centrale Accès gratuit


Dominique HOENN
Classification JEL : E52 E58 G21 G28
La crise de liquidité survenue fin 2008 a failli faire disparaître le système bancaire mondial. Les banques centrales ont donc été contraintes dans l’urgence d’intervenir massivement sur le marché monétaire pour fournir des liquidités aux banques en achetant des actifs de qualité parfois médiocre. Revenant sur cet épisode, Dominique Hoenn considère que les réformes du système bancaire actuellement entreprises sont insuffisantes pour protéger les économies d’une nouvelle crise financière et de ses conséquences. Pour éviter que de telles situations ne se reproduisent, il préconise que, quand la situation sera redevenue normale, banques commerciales et banques centrales définissent les actifs éligibles au refinancement, ce qui permettrait de surcroît d’assurer un financement sain de l’économie.

 Renforcer les dimensions préventive et internationale de la supervision

La mise en œuvre d’un cadre macroprudentiel : un juste équilibre entre audace et réalisme Accès gratuit


Claudio BORIO
Classification JEL : E6 F33 G28

Il existe aujourd’hui un large consensus parmi les décideurs autour du caractère essentiel du renforcement de l’orientation macroprudentielle des cadres de régulation et supervision pour la promotion de la stabilité financière. Il ne faut pas laisser se refermer cette fenêtre d’opportunités pour la mise en place d’un cadre macroprudentiel à part entière. Relever ce défi requiert un subtil équilibre entre audace et réalisme : de l’audace afin de s’attaquer frontalement à ces questions complexes, du réalisme pour éviter la démesure et satisfaire les attentes. Les décideurs doivent être aussi ambitieux que possible, mais pas plus. Ainsi la recherche a un important rôle à jouer pour permettre au cadre réglementaire de croître à un rythme à la mesure de nos connaissances. Ce travail s’intéresse à la détermination de l’équilibre entre audace et réalisme dans différents aspects du cadre réglementaire : le critère de succès, la mesure dans laquelle le risque systémique devrait être contrôlé, la combinaison entre approches agrégée et sectorielle, l’équilibre entre régulation et discrétion et, enfin, les mesures de gouvernance. Pour finir, l’article met en avant quelques questions-clés de la recherche.

Le comité européen du risque systémique : l’approche européenne du risque systémique Accès gratuit


Mauro GRANDE
Classification JEL : E6 G21 G28
La crise financière a mis en évidence la nécessité de disposer d’une surveillance macroprudentielle qui combine analyse économique et outils de régulation et surveillance. Au niveau de l’UE, ceci a conduit à la création du CERS dans lequel la BCE et les banques centrales des différents pays membres seront fortement impliquées. Le CERS sera avec les trois Autorités européennes de surveillance (AES) un organe essentiel du SESF, le système européen de surveillance financière. Dans le contexte actuel de tensions des marchés, il importe que le CERS établisse rapidement sa crédibilité et sa réputation tant en Europe qu’au niveau international vis-à-vis du FSOC américain et du FMI.

Risque systémique et politique macroprudentielle : une nouvelle responsabilité des banques centrales Accès gratuit


Michel AGLIETTA
Classification JEL : E6 G28 M41
En Europe comme aux États-Unis, des conseils de risque systémique ont été créés pour prévenir et contenir les difficultés pouvant conduire à l’effondrement des systèmes bancaires et financiers. Le pivot de la politique macroprudentielle doit être la banque centrale, seule institution capable d’assumer la stabilité du système financier. Pour ce faire, il importe de mettre en œuvre une politique monétaire élargie à partir d’une approche top-down qui permette d’assurer le lissage du cycle financier en contrôlant le crédit et d’assurer les conditions de la liquidité de marché. Ce dernier point passe par une redéfinition des normes comptables qui devraient abandonner le marked-to-market au profit du marked-to-funding.

Organiser la résolution des crises bancaires transfrontières Accès gratuit


Nadège JASSAUD Ceyla PAZARBASIOGLU
Classification JEL : F33 G01 G28

La coordination renforcée que propose le FMI adopte volontairement une approche pragmatique afin de répondre aux défis de la résolution transfrontière dans des délais réalistes. Elle pourrait constituer la base d’un dispositif progressif, auquel les pays adhéreraient au fil du temps. La « carotte » qui encouragerait les pays à le rejoindre serait la perspective d’une gestion de crise internationale plus efficace, moins destructrice de valeur. À court terme, un groupe restreint de pays qui satisfont déjà à ces normes pourraient commencer à coopérer entre eux. Ces pays incluant les principaux centres financiers du monde, cette coopération constituerait une avancée considérable. Lorsque d’autres pays (pays en développement, marchés émergents...) adhéreront, le cercle de la coopération s’élargirait progressivement. Il constituerait un mécanisme pragmatique et réalisable pour le renforcement d’une coopération à l’échelle mondiale.

Prévention, traitement et résolution des crises bancaires Accès gratuit


Thierry DISSAUX Jean-François LEPETIT
Classification JEL : F33 G21 G28

La présente réflexion préconise une approche délibérément sélective à l’égard des différents instruments examinés par la communauté internationale pour mieux prévenir, traiter et résoudre les crises bancaires systémiques. Avec le souci d’offrir au régulateur bancaire une capacité d’intervention très large sans que ceci ne vienne stériliser préventivement l’activité bancaire, Jean-François Lepetit et Thierry Dissaux recommandent l’utilisation à titre principal d’un « bail in statutaire » sur la seule dette senior des établissements.Au-delà, ils insistent sur la nécessité d’adopter une approche globale à l’égard de l’ensemble des mesures actuellement envisagées pour prévenir les risques systémiques ; mais tout autant sur le besoin de mettre en place en France dès à présent les moyens permettant d’observer et d’identifier en amont le développement des risques systémiques futurs sur les marchés et l’activité financière.

Too big to fail ?! Leçons de la crise financière Accès gratuit


Sebastian C. MOENNINGHOFF Axel WIEANDT
Classification JEL : G21 G25 E51
Cet article examine l’apparition et l’évolution de la doctrine too big to fail (TBTF) (« trop grand pour faire faillite ») à la lumière de plusieurs études de cas et identifie l’aléa moral comme cause d’externalités. Il analyse le rôle joué par la doctrine TBTF dans la récente crise financière et se penche sur son apparition et sa participation à ladite crise. Si l’on tire les conséquences de la crise, le concept élargi d’importance systémique se nourrit d’autres caractéristiques que la taille des banques. Au vu des avantages que présentent les grandes banques globales diversifiées, ces « institutions financières d’importance systémique » (IFIS), comme les appelle le Conseil de stabilité financière, devraient faire l’objet de réglementations plutôt que se voir réduites ou démantelées. L’article propose une analyse des mesures réglementaires proposées par le CSF, notamment les surcharges en capital, le renforcement du contrôle, l’amélioration de l’infrastructure financière clé et les régimes de résolution, ce dernier mécanisme étant le plus efficient pour limiter les TBTF. Bien conçus, ces régimes de résolution pourraient convertir les TBTF en TBDF (too big for disorderly failure), des établissements trop grands pour une faillite chaotique. Enfin l’article souligne que pour parvenir à un nouvel équilibre du système financier, il faut tenir compte des conséquences involontaires telles que la concentration, la distorsion de la concurrence et l’arbitrage réglementaire.

 Articles divers

L’impact différencié de la faillite de Lehman Brothers sur les valeurs bancaires et financières américaines : une étude d’événement Accès gratuit


Nicolas DUMONTAUX Adrian POP
Classification JEL : G21 G28
La faillite spectaculaire de la banque d’investissement Lehman Brothers a été perçue par de nombreux analystes comme un véritable point de retournement dans la crise financière actuelle. Le spectre du risque systémique a semé la panique parmi les investisseurs, non seulement aux États-Unis, mais aussi sur les marchés financiers internationaux. À l’aide de séries boursières sur le cours des actions des établissements financiers, nous analysons la perception de la faillite de Lehman Brothers aux États-Unis en étudiant la réaction des investisseurs à l’annonce de cet évènement spectaculaire et inattendu. Nos résultats montrent que les dommages collatéraux associés à cette faillite se sont fait sentir de manière significative dans plusieurs sous-groupes spécifiques d’institutions : (i) les entreprises spécialisées dans les services financiers proches du secteur d’activité de Lehman Brothers, mais aussi (ii) les plus grandes banques et entreprises financières, qui sont au cœur même du système financier, ainsi que (iii) les entreprises spécialisées dans les crédits immobiliers.

Les pays émergents dans l’après-crise : L’intégration financière en question ? Accès gratuit


François-Xavier BELLOCQ Yves ZLOTOWSKI
Classification JEL : F3 G01 O57
À partir de 2009, de nombreux pays émergents ont mis en place des contrôles de capitaux, tendance qui tranche avec la dynamique d’intégration financière qui caractérisait ces pays depuis le début des années 1990. Dans cet article, nous rappelons le cadre théorique des stratégies d’intégration financière internationale et la manière dont la crise, qui a commencé en 2007 aux États-Unis et en Europe, l’a remis en cause. Nous analysons dans un second temps la façon dont certaines autorités des pays émergents limitent aujourd’hui l’intégration financière, les méthodes employées correspondant à des besoins différents selon les cas. L’efficacité de ces mesures est à ce stade difficile à évaluer. La vague de contrôles de capitaux doit s’interpréter comme le recours au pragmatisme et la fin d’une idéologie qui donne l’avantage systématique à des solutions de libéralisation des marchés. Elle témoigne aussi d’une tendance plus profonde des pays émergents, qui pour mieux se protéger des effets de la crise et de ses soubresauts, sont tentés d’utiliser des solutions non coopératives.