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La Cour européenne des droits de l'homme confirme les pouvoirs de sanction de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Dans un arrêt de chambre rendu hier, la Cour juge en effet «irrecevable» l’ensemble des griefs qui ont été portés à son attention par le

09/02/2016 AGEFI

Une fois n’est pas coutume, les produits libellés en dollars se taillent la part du lion sur le marché mondial des contrats dérivés de taux échangés de gré à gré, selon l’enquête triennale publiée par la Banque des règlements internationaux (BRI) aujourd’hui. Alors que les instruments de taux libellés en euros sont traditionnellement les plus négociés, leur volume a reculé à 638 milliards de dollars par jour en avril 2016 (contre 1.100 milliards en avril 2013). Dans le même temps, les instruments en dollars ont enregistré une hausse à 1.400 milliards de dollars (contre 639 milliards en avril 2013). Ce phénomène peut notamment s’expliquer par les spéculations sur la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. Les Etats-Unis sont ainsi devenus la première place d’échange des dérivés de taux, avec près de 41% du marché, volant la vedette à Londres qui était jusque-là toujours en tête du podium.

Le volume quotidien des dérivés de taux d’intérêt échangés de gré à gré s’est établi en moyenne à 2.700 milliards de dollars en avril 2016 contre 2.300 milliards de dollars en avril 2016, selon l’enquête. La progression du marché s’explique notamment par un reporting plus complet de la part des opérateurs de marchés, souligne l’organisation qui regroupe les banques centrales mondiales.