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 Capital-risque : des gros progrès, mais pourrait mieux faire.


Jean-Paul NICOLAÏ * Chef économiste, directeur du Programme évaluation, Secrétariat général pour l'investissement. Contact : jean-paul.nicolai@outlook.com.
Pierre PALASI
Pierre-Michel PASSY Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque
Le tout nouvel engouement enregistré en Europe pour les métiers de capital-risque/ capital-développement conduit tout naturellement à s'interroger sur la pérennité de ce mouvement. Cette interrogation semble d'autant plus légitime quand on se souvient qu'il y a seulement cinq ans, la profession se trouvait dans une situation difficile. Il est clair que la profession traverse actuellement une phase exceptionnelle qui résulte à la fois des circonstances, mais aussi des efforts entrepris pour rationaliser le métier. On peut cependant regretter que les mesures prises, notamment au plan fiscal, restent frileuses : indirectes (comme le DSK), plafonnées trop bas ou tout simplement repoussées sans cesse (fonds de pension). L'objet de cet article est de mettre en lumière les nombreux changements intervenus depuis 1993 et de montrer ainsi que de nombreux facteurs semblent réunis pour permettre à l'investissement en non coté de constituer une classe d'actifs à part entière.