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Bruegel : The Greek Demos vs. the Greek Demons - 03/11/2011

07/11/2011 Bruegel
La  note du think tank Bruegel décrit assez précisément les effets dramatiques d'un défaut grec. De quoi refroidir les plus chauds partisans d'un référendum hasardeux.

Si l'hypothèse d'un référendum grec s'est évaporée hier avec le revirement du Premier ministre, Georges Papandréou, le scénario d'un défaut du pays est désormais dans toutes les têtes, même s'il est loin d'être le plus probable. Dans une note helléniquement intitulée « The Greek Demos versus the Greek Demons », des chercheurs du think tank Bruegel donnaient hier leur version du chaos qu'aurait provoqué un « non » au référendum, s'il avait eu lieu. Selon Shahin Vallée et Guntram B. Wolff, le gouvernement grec, prenant acte du refus de la population de voir appliquer le plan de sauvetage du 27 octobre, commencerait par déclarer le défaut. Il cesserait « le paiement des intérêts et du principal à tous ses créanciers et renégocierait les termes de sa dette ». Mais dès lors qu'il ne recevrait plus d'aide ni de ses partenaires de la zone euro ni du FMI, il se verrait obligé de « ramener son déficit primaire à zéro, immédiatement » puisqu'il ne serait plus en mesure d'emprunter pour financer son déficit public. Les autorités devraient donc ajuster les dépenses budgétaires exactement au niveau des recettes fiscales. Cela impliquerait de nouvelles baisses de salaire et des pensions de retraites « très significatives », jusqu'à 20 % supplémentaires et exigerait un effort supplémentaire de collecte des impôts.


Note ci dessous
http://www.bruegel.org/publications/publication-detail/publication/634-the-greek-demos-vs-the-greek-demons/