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 Six engagements en matière financière


Gérard BÉDUNEAU Directeur d'un institut de formation dans le secteur bancaire.
Ancien directeur au sein d'un régulateur financier ; chargé de cours en Master 2 banque, finance, assurance, université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Ancien secrétaire général adjoint, Autorité des marchés financiers (AMF).
Avocat associé, Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP ; professeur associé, université Paris 2 Panthéon-Assas.
Michel CASTEL * Ancien directeur, Banque de France ; ancien chargé de cours en Master 2 banque, finance, assurance, Université de Paris X Nanterre. Contact : michelcastel@gmail.com.
Bruno GIZARD Secrétaire général adjoint du Conseil des marchés financiers
Hubert de VAUPLANE * Avocat au barreau de Paris, Sciences Po (Paris). Contact : hubert.devauplane@sciencespo.fr.
Gérard Béduneau, Michel Castel, Bruno Gizard et Hubert de Vauplane relèvent que l’application des règles prudentielles et de la réglementation en matière de déontologie financière ne suffit pas aujourd’hui pour mettre la finance au service
Gérard Béduneau, Michel Castel, Bruno Gizard et Hubert de Vauplane relèvent que l'application des règles prudentielles et de la réglementation en matière de déontologie financière ne suffit pas aujourd'hui pour mettre la finance au service du « bien commun ». Ils appellent ainsi, dans une sorte de manifeste, tous les professionnels de la finance, à titre individuel et collectif, à respecter dans leur activité professionnelle un certain nombre de principes éthiques de portée générale. Assortis de pistes de mesures concrètes pour leur application, ils proposent six principes proscrivant notamment la mise sur le marché de produits sans utilité sociale avérée, ou de produits que l'établissement vendeur n'achèterait pas lui-même, ou encore la vente de produits à un prix différent de celui auquel l'établissement serait prêt à les racheter. Dans le même esprit, le financier s'interdirait de faire usage de produits ou de techniques dont il ne serait pas en mesure de maîtriser les effets, d'exploiter la faille réglementaire qu'il aurait perçue, ou encore de réaliser à l'étranger des opérations que ne permet pas la législation de son pays.