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Revue d’économie financière
REF 138 Finance climatique

publication : décembre 2020 354 pages

 Finance climatique

Introduction Accès gratuit


Jean BOISSINOT Catherine CASAMATTA Patricia CRIFO
Il y a cinq ans, quelques mois avant que se tienne la COP21 qui aboutira à l'Accord de Paris, la Revue d'économie financière avait fait le pari de consacrer un numéro à deux questions, à l'époque relativement iconoclastes : le changement climatique est-il un sujet pour la finance ? la finance peut-elle jouer un rôle dans la lutte contre le changement climatique ? Cinq ans après, évoquer le…

État actuel des connaissances en matière de réchauffement climatique Accès gratuit


Philippe DROBINSKI
Classification JEL : Q54

Cet article aborde de façon très synthétique les principes physiques du changement climatique, en partant du concept d'équilibre énergétique de la Terre, mécanisme essentiel définissant la température de la Terre et son évolution en lien avec les activités humaines. Il présente les fondamentaux de la modélisation numérique et les protocoles de simulation élaborés pour comprendre le système climatique et son évolution. Il introduit le concept de sensibilité climatique, propriété fondamentale du système climatique et diagnostic de l'amplitude du réchauffement climatique en réponse aux émissions cumulées de gaz à effet de serre. L'amplitude du changement climatique global est illustrée par les variables géophysiques dont le lien avec le réchauffement climatique est indubitable, puis les réponses et les impacts régionaux du changement climatique global sont discutés.

 Mesure et contrôle du risque climatique en finance

Penser la stabilité financière à l'ère des risques écologiques globaux – Vers de nouveaux arbitrages entre efficience et résilience des systèmes complexes Accès gratuit


Patrick BOLTON Morgan DESPRÉS Luiz Awazu PEREIRA DA SILVA Frédéric SAMAMA Romain SVARTZMAN
Classification JEL : B41 E58 Q54 Q58

Cet article examine les implications pour la stabilité financière de nouveaux risques écologiques globaux et systémiques (« Cygnes Verts »), incluant les risques climatiques et la pandémie de la Covid-19. Plutôt que de proposer une solution unique (par exemple une taxe carbone ou une mesure des risques climatiques supposément optimales) pour faire face à des phénomènes non linéaires et extrêmement complexes, il explore de nouveaux cadres d'analyse capables de mieux prendre en compte l'incertitude radicale et le besoin de transformation structurelle liés aux défis écologiques contemporains. Une coopération sans précédent entre de multiples acteurs, incluant entre autres les banques centrales, devient une condition essentielle à la gestion de ces risques. Cette approche soulève de nouveaux défis, et en particulier celui des arbitrages nécessaires entre la recherche d'une plus grande efficience et le besoin d'une plus grande résilience au sein de systèmes socioécologiques complexes.

Scénarios climatiques en finance Accès gratuit


Jean BOISSINOT Thomas C. HELLER
Classification JEL : B41 E58 Q54 Q58

Le recours à des scénarios permettant d'appréhender le changement climatique et/ou la transition bas carbone s'impose progressivement en matière de financement et d'investissement. Cet usage, cohérent avec la nature des phénomènes étudiés (incertitude profonde), appelle toutefois une réflexion raisonnée : l'approche par les scénarios est absolument différente de l'approche probabiliste qui sous-tend l'analyse économique et les techniques financières. Après avoir discuté de l'usage des scénarios dans un contexte financier, nous évoquons trois enjeux propres à la « finance verte » (l'utilisation de scénarios « normatifs », le développement de scénarios dans le cadre de stress tests et la construction de scénarios adaptés au besoin des utilisateurs financiers).

Alignement des portefeuilles sur une trajectoire de 2 oC : science ou art ? Accès gratuit


Julie RAYNAUD Peter TANKOV Stéphane VOISIN
Classification JEL : G11 Q54

Le concept de l'alignement des portefeuilles à une trajectoire de température a gagné la faveur des investisseurs et des régulateurs depuis que l'Accord de Paris a reconnu en 2015 l'importance du secteur financier pour la transition énergétique bas-carbone. Pourtant, une définition claire et une méthodologie transparente en matière d'alignement des portefeuilles à une trajectoire de température font actuellement défaut et peu d'études se sont intéressées à cette question. Cet article propose une définition de l'alignement des portefeuilles à une trajectoire de température, passe en revue les étapes méthodologiques et met en évidence les principaux défis scientifiques, avec pour objectif de stimuler de nouvelles recherches dans ce domaine. Nous examinons, analysons et plaçons en contexte les grandes conclusions de la récente étude technique consacrée par l'Institut Louis Bachelier aux méthodologies d'évaluation de l'alignement de la température des portefeuilles.

 Pratiques et politiques de la finance climatique

Les entreprises et la finance face à leurs responsabilités climatiques Accès gratuit


Christian GOLLIER
Classification JEL : G30 G38 Q54

Comme le montre le mouvement des gilets jaunes, beaucoup de concitoyens pensent que le changement climatique est grave, mais ne sont pas prêts à contribuer à l'effort collectif pour le prévenir. Les entreprises et le monde de la finance peuvent-ils se substituer à ce somnambulisme des citoyens et des politiques ? Malgré l'enthousiasme ambiant pour la finance verte, c'est loin d'être gagné. La concurrence empêche les entreprises courageuses de s'engager sans perdre des parts de marché. De plus, quand un épargnant ou une banque désinvestit du charbon, deux autres investissent. Au mieux, les marchés financiers peuvent anticiper l'émergence d'une politique climatique ambitieuse qui tarde à venir. En attendant, les acteurs de la finance responsable devraient utiliser un prix interne du carbone pour optimiser leur portefeuille.

Prix du carbone, stratégies d'entreprises et transformation énergétique Accès gratuit


Anna CRETI Raphaël OLIVIER
Classification JEL : L71 Q53 Q54 Q56 Q58

Le secteur de l'énergie hydrocarbure constitue la principale source d'émissions de gaz à effet de serre dans l'économie. Les entreprises privées de ce secteur ont par ailleurs eu un rôle déterminant dans la fabrique des politiques climatiques, en promouvant notamment dans leurs pratiques et leurs discours le pricing du carbone. Dans un contexte actuellement tendu, il est important de considérer les limites et les possibilités de sa décarbonation, par le pricing du carbone ou par d'autres politiques climatiques.

Les votes des investisseurs institutionnels sur les externalités produites par les entreprises : le cas de deux investisseurs emblématiques Accès gratuit


Marie BRIÈRE Sébastien POUGET Loredana URECHE-RANGAU
Classification JEL : F21 G11 G23 Q54 Q56

Les investisseurs institutionnels s'engagent-ils dans la question des externalités produites par les entreprises, telles que les émissions de gaz à effet de serre ? Nous étudions le vote dans les assemblées générales des actionnaires de deux investisseurs emblématiques : BlackRock, un gérant de portefeuille majeur au niveau international, et le Fonds Norvégien, un fonds souverain responsable. Nos données couvrent l'année 2014 et contiennent 35 382 résolutions votées par les deux institutions dans 2 796 entreprises partout dans le monde. Les deux investisseurs, dits universels, s'opposent au management plus souvent sur des questions liées aux externalités que sur des questions financières. Le Fonds norvégien est plus actif sur les résolutions portant sur des externalités liées aux questions environnementales et sociales que sur celles de gouvernance. La différence de comportement entre les deux investisseurs est encore plus importante si l'on se focalise sur les résolutions liées au changement climatique. Au final, la logique de philanthropie déléguée semble être une motivation plus forte que celle d'investisseur universel pour combattre les externalités.

Les investisseurs financiers : des activistes efficaces face aux risques climatiques ? Accès gratuit


Patricia CHARLÉTY
Classification JEL : G02 G03 M14 Q54 Q56

Les risques liés au réchauffement climatique figurent parmi les premières préoccupations des investisseurs : physiques, réglementaires, ou de dévaluation des actifs, ils touchent toutes les entreprises. La prise de conscience de ces risques s'est d'abord traduite par une exigence de transparence sur les conséquences possibles des changements climatiques et la mesure de l'empreinte carbone. Les investisseurs, en particulier les institutionnels et les fonds spécialisés en investissement social et responsable, adoptent désormais un comportement plus actif. En excluant certains titres d'entreprises jugées trop polluantes, en engageant un dialogue avec les entreprises ou en soumettant des résolutions climat à l'ordre du jour des assemblées générales, ils contribuent à rendre les entreprises plus responsables. L'activisme semble accueilli favorablement par les marchés financiers et ne se fait pas au détriment de la valeur actionnariale.

 Indicateurs de la finance climatique

Divulgation des émissions carbone au sein des marchés boursiers européens Accès gratuit


Valentin JOUVENOT Philipp KRUEGER
Classification JEL : G11 G14 Q54 Q56

Dans cet article, nous examinons les taux, les régimes de divulgation ainsi que les niveaux des émissions carbone des entreprises au sein des principaux indices boursiers européens de 2002 à 2017. Nous constatons une augmentation du taux de divulgation et une baisse du niveau des émissions carbone. La baisse du niveau des émissions carbone s'explique principalement par la diminution des émissions des entreprises appartenant au FTSE 100 et au CAC 40 – deux indices dans lesquels les entreprises sont soumises à un régime de divulgation obligatoire. Pour les entreprises appartenant à d'autres indices boursiers – qui sont généralement assujetties à des régimes de divulgation moins prescriptifs –, les émissions carbone baissent légèrement ou augmentent. Enfin, nous montrons que la relation entre taux de divulgation et niveaux d'émissions carbone est négative : au sein d'un indice, plus le nombre d'entreprises divulguant leurs émissions carbone est élevé, plus la moyenne des émissions carbone est faible.

Indicateurs environnementaux : caractéristiques d'une mesure agrégée pertinente Accès gratuit


Jean-Guillaume PÉLADAN Julie RAYNAUD Peter TANKOV Olivier David ZERBIB
Classification JEL : G11 G12 Q40 Q50

Après avoir présenté les grands indicateurs environnementaux existants et leurs limites, nous proposons une définition des caractéristiques d'un indicateur pertinent et efficace dans une approche holistique : embrassant l'ensemble des enjeux environnementaux, analysant le cycle de vie complet, utilisant des mesures physiques, portant sur un périmètre d'analyse mondial, pouvant être calculé sur les différentes classes d'actifs, étant modulable, opérationnel, lisible, neutre, transparent, stable dans le temps et utilisant les informations déjà disponibles compte tenu de l'urgence environnementale. Nous rappelons enfin les principales méthodes d'agrégation d'indicateurs environnementaux et présentons leurs avantages et inconvénients.

La donnée extra-financière comme prérequis au développement d'une finance durable Accès gratuit


Patrick DE CAMBOURG Charlotte GARDES
Classification JEL : Q54 Q56 Q58

Au travers d'une analyse du lien entre transparence des entreprises et mise en œuvre de la transition via le prisme de l'information comme élément de redevabilité, l'objectif de cet article est de démontrer dans quelle mesure le caractère aujourd'hui diffus et fragmenté de l'information extra-financière des entreprises requiert une normalisation associée à une révision du droit en vigueur, en considérant en particulier comme prérequis la transparence au développement de la finance durable, aux côtés d'un langage commun de la transition et de la durabilité.

Le rôle des labels dans la finance verte : construction et régulation d'un marché des labels en France Accès gratuit


Patricia CRIFO Rodolphe DURAND Jean-Pascal GOND
Classification JEL : G11 G14 Q54 Q56

Cet article analyse l'évolution des labels verts et durables en Europe au cours des dernières décennies, leur dynamique de construction, et s'interroge sur les réels bénéfices de leur prolifération. La multiplicité des facteurs contribuant au développement des labels atteint-elle le but recherché ou encombre-t-elle le marché de signaux forts mais incertains ? Alors que l'épargne des ménages est au plus haut et qu'il existe une demande de financement de la transition écologique, la multiplication des labels ne complique-t-elle pas la lisibilité du marché ? Nous montrons que, au lieu de simplifier le choix des agents, la multiplication des labels tend à accroître le bruit fourni par chacun des signaux de qualité et à détériorer la confiance. Les agents économiques ont moins intérêt à bénéficier d'un label générique, mais recherchent à moindre coût une labellisation moins exigeante. L'ensemble du système peut donc jouer de façon contre-productive, chaque acteur minimisant l'effort intrinsèque fourni. L'asymétrie d'information s'accroît à mesure que le nombre de labels grandit et les investisseurs finals risquent donc de se détourner in fine des produits labellisés. Seul le régulateur peut contrer cet effet.

 Pratiques des acteurs financiers

Évaluer les risques et les vulnérabilités et sensibiliser les acteurs financiers au risque de changement climatique : le rôle des stress tests Accès gratuit


Laurent CLERC
Classification JEL : G21 G28 H23 Q48 Q54

Les stress tests constituent, depuis la crise financière de 2008, l'un des outils privilégiés des superviseurs pour évaluer les risques et les vulnérabilités auxquels sont exposées les institutions financières. Leur usage reste toutefois encore limité pour évaluer les risques financiers associés au changement climatique. En s'appuyant sur l'exemple de l'exercice pilote mis en œuvre en 2020 par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, cet article présente les caractéristiques essentielles de ces stress tests climatiques, les scénarios sur lesquels ils reposent avant d'aborder les difficultés auxquelles les superviseurs et les institutions financières qui les mettent en œuvre sont confrontés ainsi que certaines de leurs limites.

Les conséquences du changement climatique pour la politique monétaire Accès gratuit


Stéphane DEES Pierre-François WEBER
Classification JEL : E52 E58 Q54 Q58

Le changement climatique est l'un des grands défis auxquels doivent faire face les banques centrales, affectant potentiellement les variables macroéconomiques utilisées pour fonder leurs décisions monétaires et les canaux de transmission de celles-ci à l'économie réelle. Il pourrait affecter les marges de manœuvre dont les banques centrales disposent pour remplir leur mandat et, en raison d'une plus grande incertitude, pourrait également les amener à examiner certains des arbitrages qu'elles doivent trancher dans un régime monétaire de ciblage d'inflation. En conséquence, les banques centrales doivent non seulement intégrer les effets du changement climatique dans leurs analyses et leurs modèles, mais aussi prendre en compte les risques climatiques dans l'élaboration des instruments qui servent à mettre en œuvre la politique monétaire.

 Analyses de trois sociétés de gestion membres de la Chaire FDIR

Appréhender le risque climatique Accès gratuit


Thomas VALLI
La Chaire Finance durable et investissement responsable1 (FDIR) a été créée en 2007, sous l'impulsion de l'Association Française de la Gestion Financière, par des sociétés de gestion et d'investisseurs institutionnels2 en partenariat avec les équipes de recherche de l'École polytechnique et de l'IDEI-Toulouse School of Economics, pour développer des recherches sur le rôle de la finance dans la…

Stratégies d'investissement bas-carbone Accès gratuit


David CZUPRYNA Bart GOOSENS Sébastien JALLET
Classification JEL : G11 Q54 Q56

Les investisseurs du monde entier sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à prendre en considération le risque climatique dans leurs décisions d'investissement. Plusieurs approches ont été développées pour intégrer cette problématique dans l'analyse des investissements et la constitution d'un portefeuille. Dans cet article, nous analysons deux stratégies standards dédiées à l'optimisation de l'empreinte carbone d'un portefeuille : l'exclusion et l'optimisation. Nos simulations révèlent que l'optimisation permet une importante réduction de CO2 en portefeuille, sans accroître son risque et ce avec un faible biais sectoriel. L'optimisation améliore le profil de risque ESG global du portefeuille et répond aux enjeux climatiques soulevés par les investisseurs. Cette approche devrait selon nous devenir la norme dans un avenir proche.

Une approche pionnière pour lutter contre le changement climatique Accès gratuit


Jean-Philippe DESMARTIN Johnny EL HACHEM
Classification JEL : G11 Q54 Q56

Dans un contexte de crise liée à la Covid-19 qui rappelle toute l'importance d'œuvrer en faveur du développement durable, les auteurs détaillent leurs stratégies de lutte contre le changement climatique dans leurs activités de gestion d'actifs et de private equity. Edmond de Rothschild Asset Management (France) a choisi dès 2017 de s'appuyer sur une feuille de route climat pour mieux prendre en compte les enjeux climatiques, visant à une décarbonisation progressive de ses investissements. Avec une approche de long terme, le private equity peut s'imposer comme l'une des voies de passage vers un monde plus résilient. Si les enjeux et les risques liés au changement climatique sont conséquents, ils offrent autant d'opportunités d'investissement.

Green bonds : il est urgent de ne plus attendre Accès gratuit


Stéphane DÉO Nathalie RODES Olivier VIETTI
Classification JEL : G11 G12 Q56

Cet article résume l'évolution du marché des instruments financiers liés au développement durable et souligne les risques de green washing liés à l'absence de standards contraignants communs aux émetteurs. Il présente la méthodologie mise en place par LBPAM pour analyser les différentes catégories d'obligations liées au développement durable (green bonds, transition bonds et SDG-linked bonds) et mesurer leur impact.

 Chronique d'histoire financière

Éducation et finances publiques en Espagne de 1850 à 1965 Accès gratuit


Claude DIEBOLT
Tout au long du xixe siècle et jusqu'à la guerre civile de 1936 à 1939, le système éducatif espagnol est étroitement contrôlé, d'abord par l'Église, puis par l'État, et dirigé par la bourgeoisie toute puissante, remplacée à la veille de la Seconde Guerre mondiale par le triomphe du franquisme. Dans ces conditions, comment le système éducatif espagnol est-il parvenu, depuis la constitution de…

 Articles divers

Les déterminants de la performance éthique des banques islamiques Accès gratuit


Hassan OBEID Josse ROUSSEL Nadia SLIMENE
Classification JEL : G21 P40

L'objectif de cette étude est d'analyser les déterminants de la performance éthique, mesurée par le respect des principes de la Chariah, de l'industrie bancaire islamique. À partir d'un questionnaire distribué aux clients de banques islamiques, nous avons mesuré le poids relatif des différents facteurs ayant une influence sur la performance éthique des banques islamiques. Nous nous appuyons sur la régression logistique multinomiale pour évaluer si le facteur religieux est fortement corrélé à la performance éthique.

Introduction en bourse et croissance externe des PME françaises Accès gratuit


Anaïs HAMELIN Vivien LEFEBVRE
Classification JEL : G10 G32 G34 L25

L'introduction en bourse est une étape majeure du développement des entreprises. Cependant peu de travaux explorent l'articulation entre politique d'acquisition et introduction en bourse. Nos résultats soulignent que les PME françaises sont nombreuses à mener des acquisitions après l'introduction, même lorsqu'elles n'ont pas d'expérience préalable en la matière, adoptant une stratégie de croissance externe en deux étapes. Ainsi, nous montrons qu'il existe une imbrication étroite entre décisions financières et stratégiques dans le cadre de l'introduction en bourse.