Créé en 2014, le Mécanisme de Supervision Unique (MSU) n’a cessé d’évoluer pour s’ajuster aux transformations du secteur bancaire. Parmi les dernières évolutions notables, l’annonce par la BCE d’une révision du processus de contrôle et d’évaluation prudentiels (Supervisory Review and Evaluation Process ou SREP) en 2024, suivie, en mars 2025, d’une actualisation de la méthode de calcul des exigences relevant du pilier 2, démontrent la volonté d’améliorer et de simplifier l’exercice de la supervision.

En renforçant la hiérarchisation des risques selon leur criticité et en accordant une place accrue aux évaluations qualitatives, la BCE continue d’affiner son approche et sa méthodologie. Si le SREP en est la pierre angulaire, cet effort touche l’ensemble des domaines afin d’être plus efficace, plus réactif, plus centré sur les risques de toute nature. Plus largement, le Supervisory Board souhaite que ces changements soient enracinés dans la culture des superviseurs et que celle-ci, toujours fondée sur des faits soit enrichie du jugement d’expert.

C’est cette démarche d’ajustement de la supervision que viendra détailler Patrick Montagner, qui, en tant que membre du Conseil de surveillance prudentielle, représentant de la BCE, joue un rôle pivot dans la définition des objectifs et de la mise en œuvre de la supervision du secteur bancaire européen.

Avec Patrick Montagner, Membre du conseil de surveillance prudentielle, représentant de la BCE.