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 Responsabilité sociétale ou revenu de l'actionnaire : faut-il choisir ?


Daniel HURSTEL Avocat à la Cour ; membre associé de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique.
Daniel Hurstel introduit cette première partie en s’interrogeant sur la finalité de l’entreprise et ce qui doit guider ses dirigeants, l’optimisation du revenu des actionnaires selon l’approche traditionnelle, ou la responsabilité sociétale, idée
Daniel Hurstel introduit cette première partie en s'interrogeant sur la finalité de l'entreprise et ce qui doit guider ses dirigeants, l'optimisation du revenu des actionnaires selon l'approche traditionnelle, ou la responsabilité sociétale, idée qui progresse depuis dix ans. Il montre que la valeur actionnariale reste la finalité dominante, l'essor de la RSE (responsabilité sociale de l'entreprise) n'ayant affecté qu'à la marge le modèle actuel de l'entreprise. Ce modèle est cependant mis en cause à l'occasion de la crise. Les nouvelles formes de société qui apparaissent, qui associent une finalité lucrative et une finalité sociale, sont-elles les signes précurseurs d'un nouveau paradigme ? Il prend l'exemple des États-Unis, avec l'introduction récente par la loi de deux nouvelles formes de société, les et les flexible purpose corporationscommunity interest company, disposant d'un label, a vu le jour dans le même esprit, avec une autorité régulatrice. En France aussi, on réfl échit sur des évolutions normatives pour repenser la finalité de l'entreprise et la remettre au service de l'homme et de son environnement.