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Réunion du Groupe des superviseurs bancaires francophones (GSBF) 7 décembre 2020

lundi 07 décembre 2020 Banque de France Visiter le site source

Mesdames et Messieurs, chers collègues, Je suis très heureux de prendre la parole aujourd’hui pour clôturer les travaux de la réunion plénière du Groupe des superviseurs bancaires francophones, (GSBF) que préside depuis 2019 la Banque centrale du Maroc. Comme vous le savez, l’ACPR est profondément convaincue de l’intérêt des travaux de ce groupe, qui permet tout à la fois de partager nos expériences et nos pratiques de supervision. Les échanges sont particulièrement utiles et précieux, en particulier dans la période actuelle où l’on observe une intensification chez les banques de risques bien connus des superviseurs, au premier chef le risque de crédit, mais aussi la montée de nouveaux risques. Pour conclure cette réunion, je souhaitais évoquer avec vous une thématique qui prend une ampleur grandissante en matière de supervision des risques auxquels les établissements bancaires font face, à savoir celle de la résilience opérationnelle. Cette notion désigne la capacité d’une institution financière à assurer la fourniture des opérations critiques dont elle a la charge, y compris en cas de perturbation grave. Toutes les institutions que nous supervisons font régulièrement face à des crises de natures diverses, et nous devons nous assurer qu’elles sont capables d’y résister et de poursuivre leurs activités. La problématique de la résilience opérationnelle présente ceci de particulier qu’un 2 établissement viable économiquement et solvable est cependant susceptible de disparaitre en cas d’incidents opérationnels graves l’affectant directement ou, par contamination, ses parties prenantes. Le sujet a été identifié dans le cadre bâlois sous l’angle du risque opérationnel dès le début des années 2000 avec la peur du fameux « bug de l’an 2000 ». Toutefois, il s’agissait d’une première réponse et les dispositions visant à encadrer ce risque étaient, jusqu’à récemment, de nature essentiellement quantitative. Ce cadre me paraît désormais insuffisant pour guider la gestion d’un risque qui se complexifie dans ses sources et dont l’impact sur les institutions et le système financier plus globalement est susceptible de s’intensifier et s’élargir. Cette complexification des sources et cette intensification des impacts potentiels a de nombreux vecteurs. Je voudrais en souligner simplement trois...

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